Le cadre parfait, deuxième partie : le village

Comment l'"oikodespoina" (maîtresse de maison) présente-t-elle ses plus beaux atouts à la famille et aux amis qu'elle y réunit?

La vie de village est fermée , et donc par définition elle inclut la compétition. Une compétition non violente, mais importante. Pour la femme du village, l'"oikodespoina", il s'agit d'offrir à sa famille et à ses amis le meilleur travail de ses mains - les produits culinaires de sa cuisine et les plus belles nappes de lin blanc comme neige qu'elle a brodées ou crochetées avec son "tsiggelaki" (crochet) et dont elle recouvre la table où sont présentés ses mets et boissons faits maison.

Nous savons que le kourabies est le "summum" de la pâtisserie et de la confiserie grecques. Et  chaque femme dans chaque ville et dans chaque village du pays et dans chaque îles (où vit la population rurale) veut que son kourabies soit le meilleur. C'est une question de fierté.

How her kourabies is served is an equal matter of pride. This is why you see the kourabies “dressed” for the table in a village La façon dont son kourabies est servi est un sujet de fierté tout aussi important. C'est pourquoi on voit les kourabies présentés dans une maison villageoise avec les plus belles pièces du "prika" (trousseau) de la femme, le linge, la dentelle et les broderies qui l sont  préparés pour le jour de son mariage et conservés précieusement tout au long de sa vie. 


Pour offrir aux membres de la famille ou aux invités un verre d'eau et un café grec chaud, accompagné d'une friandise, il faut un simple plateau, des verres ordinaires et de simples tasses et assiettes en porcelaine blanche ; mais il faut aussi que la femme de la maison ait utilisé son "tsiggeli" (aiguille) pour broder ou crocheter un fin tissu blanc sur lequel elle présentera son eau rafraîchissante, son café et sa délicieuse friandise, comme ses meilleurs kourabies. Qu'il s'agisse d'un "kofto" - broderie ajourée - ou d'un point de broderie d'inspiration locale, ou encore d'un ouvrage en dentelle, ce tissu est la fierté de la femme, tout comme ses kourabies.

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